At the mad tea party [PV Asganichou]

Finch s'était réveillée vers 6h00 du matin. Elle s'était alors levée et avait trainé dans les couloirs jusqu'à une heure qu'elle estimait raisonnable. L'étudiante était alors descendue dans la salle du repas pour se restaurer.
La jeune fille s'était assise à une table, seule, et dégustait son maigre petit déjeuner, un croissant et un bol de thé. Finchy releva la tête de son assiette et observa les tables aux alentours. Les autres étudiants riaient et fanfaronnaient avec leurs amis, mangeant en même temps un petit déjeuner assez copieux. L'un des garçons attira particulièrement son attention... Il s'amusait à jeter du café brulant sur son amie, qui hurlait et ripostait avec des jets de lait.

*Si une seule particule de boisson m'atteint ils vont voir*

Car en effet Finch avait soigné son apparence.
Sa robe de sorcier noire, serrée à la taille par une ceinture blanche, était fièrement ornée du blason de sa maison. Le léger décoleté de la robe laissait apparaitre une chainette munie d'un étrange pendentif, une sorte de feuille bizarre, qui ressemblait à la cicatrice de la jeune fille. Les cheveux de l'étudiante étaient relevés en un chignon sur le haut de sa tête grâce à de jolies baguettes ornées de toute sortes de breloques rouges, vertes et dorées.
La jeune fille était méconnaissable...
Finch but une gorgée du liquide brulant contenu dans sa tasse, mordant au passage dans son croissant

*Franchement, ce thé est délicieux*

Pensa la jeune fille

*Heureusement que personne ne s'assieds à coté de moi...*

En effet, Finch détestait être dérangée pendant le rituel du thé matinal. C'était une coutume impossible à rater, et chaque matin la jeune fille, par habitude, buvait du thé...

*Si seulement je pouvais avoir du lait avec*

Finch prit une inspiration et...

"Y'AURAIT PAS DU LAIT A CETTE TABLE DE... !?!"

Alors qu'il était encore bien tôt dans la matinée, le ténébreux professeur de métamorphose arrivait en direction du refectoire, de sa démarche lente et gracieuse, l'homme légèrement penché en avant.

Puis les portes de l'immense refectoire s'ouvrirent...Le jeune homme se glissa dans l'ouverture, ses mains tombant le long de son corps, ses mains squelettiques...Si étranges...Dépourvues de chair...Il jeta un oeil caverneux à la salle, remarquant les denfélis à leurs tables, dont l'espece de fanatique, Finch. Sans se soucier des deux autres fort longues tables qui appartenaient aux deux regrettables maisons voisines, le croque mort en voie de décomposition critique de cinéma ininteressé se dirigeait calmement vers le fond de la salle, au loin, afin d'être seul, sans tous ces bruits.

Mais, alors qu'il passait calmement pile en face de Finch qui prenait son thé à une table, il fut allerté par un cri hors du commun demandant du lait pour sa boisson.

Se retournant vivement, une expression lugubre sur le visage, ses sourcils bien haut levés, faisant ressortir son aspect maladif, sa tête de cadavre, ses longs cheveux noirs volant au passage du mouvement de tête accompagné d'un léger craquement.

Le professeur mit ses longs doigts à plat sur la table de Finch, alors qu'il était pile en face d'elle et la regardait fixement, de ses yeux caverneux, l'air meurtrier affiché sur son visage plus que pâle

Entre ses lèvres peintes qui ne bougeaient presque pas, il souffla, d'une voix des plus froides en se penchant vers son élève, qu'il appella alors...

"Finchy. Le fait de hurler votre malheur dans cette salle est stictement interdit, interdiction renforcée par ma présence !"

Il plissa légèrement ses yeux mauvais et ajouta, se redressant

"Si cela ne tenait qu'à moi, je vous enlèverait bien des points, même si vous faites partie de ma maison, mais malheureusement...Aucun d'entre vous n'a été assez intelligent pour en faire gagner...Ainsi j'ai le regret de dire, prenant sur mon honneur, que je n'ai rien à enlever."

Il jeta un oeil au thé de la jeune fille. Il adorait le thé, d'ailleurs. Haussant les sourcils, il sortit sa baguette entre ses doigts squelettiques et tapota un pichet de jus d'orange qui se changea en un récipient rempli de lait. Il poussa le récipient du bout de ses doigts d'apparence fragile vers Finch et rangea sa baguette, disant d'un ton dédaigneux

"Quand vous aurez fait le plaisir de pouvoir executer les sorts de metamorphose dont je suis le maitre, peut-être pourrez vous me faire le plaisir de faire gagner des points à votre maison, Finchy. Peut-être également pouvoir conserver le bon état de mon audition."

Après avoir repris son souffle, Finch repris une gorgée de thé, et soudain...
CRACK ! Le craquement la fit sursauter
C'était Asganichou, qui avait mis les pattes d'araignées (vous savez celles qu'on appelle Faucheuses) qui lui servaient de doigts sur la table, la réprimandant calmement, le surnom affectueux qu'il utilisait contrastant avec le vouvoiement et la froideur de ses paroles.
D'un coté, elle était honteuse, et de l'autre, sa petite voix lui hurlait

*IL M'A APPELEE FINCHYYYYYYYY x)*

La jeune fille baissa honteusement les yeux, tortillant une mèche de ses cheveux qui s'était échappée de son chignon, regardant à peine Asganthe et dit d'une petite voix

"Pardon Monsieur"

Puis, elle fut surprise par le regard qu'il jeta sur son bol de thé. Un regard de connaisseur.

*Il a toujours la même tête de mort vivant... Moi qui pensait qu'il avait juste mal dormi*

Finissant ses réprimandes, l'homme commença à s'en aller, laissant Finchy seule avec son pichet de lait.
Elle en versa un peu dans son bol.
Et c'est alors, qu'avec une infinie audace, elle demanda à Asganichou d'un ton enfantin

"Vous en voulez ?"

Le jeune homme la regarda encore un petit moment alors qu'elle murmurrait son "pardon monsieur", apparemment honteuse de ce qu'elle avait pu faire entammant l'entrave de la marche du professeur.

Alors qu'il haussait les sourcils et détachait ses mains osseuses de la table de la Denfélis, commençant à entammer le chemin vers le fond de la salle, ne tenant pas à s'inviter, il entendit, de son ouïe qui finallement n'avait pas subi de domages (la preuve, il pouvait entendre cette toute petite et audacieuse voix qui provenait de la jeune fille), ce léger "vous en voulez"...

Il se retourna, très, très lentement vers Finch et haussa les sourcils, faisant un très léger mouvement de tête comme pour montrer qu'il n'avait pas compris. Il demanda, de sa voix froide et neutre, lente

"Pardon ?"

Ou le cadavre ambulant n'avait pas bien comprit, ou il avait eu des hallucinations. Reposant une seule main sur la table, entre la position pour partir et celle tournée vers Finch, ses yeux caverneux la fixant toujours, il n'ajouta rien, gardant le silence, ne répétant pas sa question, gardant ses fins sourcils levés sur son visage pâle et maladif

Le mort vivant se retourna lentement, sans craquements cette fois, fixanbt ses yeux sur Finch.
Cette dernière répéta tout doucement, avec timidité et réserve

"Vous voulez du thé, Monsieur ?"

Ô désespoir ! Si Finch n'avait pas ouvert sa bouche pleine de dents, rien de tout celà ne serait arrivé, et le croque mort en voie de décomposition critique de cinéma ininteressé ne se serait pas retourné vers elle avec son regard à faire peur à une pierre

*Je vais me faire décapiter*

Pensa piteusement la jeune fille.
Et soudain...
[Flash] Une cabane obscure, remplie de vieilleries poussièreuse. Soudain, une lumière bleue, un cri. Des paroles prononcées dans une langue étrange... Ces yeux si durs... Puis plus rien[/Flash]
Sa cicatrice la brûlait. Elle avait gardé le même air timide pendant tout le flash, enfin du moins l'espérait elle

*Qu'est ce que c'est que ce bordel ?!*

Pensa Finch
Et soudain elle se rappela qu'elle était en face d'Asganichou, son prof de métamorphose, dans la salle des repas de l'Académie Calicot

*ARGH ! Ca aurait pas pu arriver à un autre moment ?!*

Alors que le pseudo-défunt se tournait complètement vers Finchy, frôlant seulement la table du bout des doigts, et qu'il s'apprêtait à répondre quelque chose à la fanatique, après une légère inspiration, cette dernière se raidit sur son fauteuil, comme absolument contre le fait qu'il puisse tremper les lèvres dans quelque thé que ce soit.

Il haussa les sourcils et commença à répondre

"Si vous me demandez et aussitôt me faites signe de ne pas accepter, cela n'a aucun se..."

Mais il remarqua que la jeune fille n'était pas dans son état normal. Pourtant, il ne fit rien. Si elle devait s'écrouler sur la table, qu'elle le fasse, ce n'était pas son problème. Au lieu de ça, Finch semblait retrouver ses ésprits sous le regard froid du professeur de Metamorphose.

Le professeur, son regard maladif fixé sur la jeune fille, haussa les sourcils et dit alors, sèchement

"ça y est, vous avez fini votre petite mascarade, Finchy ?"

Il leva ses yeux ternes au ciel avant de reporter son regard sur son élève, demandant de sa voix autoritaire, oppressante, glaciale

"Allez-vous bien, ou auriez-vous besoin d'aide pour vous remettre en forme ?"

Il haussa à nouveau ses sourcils fins sur son visage de mort...
De l'aide...d'Asganthe...

Ha bon, il pensait à une mascarade.
Finch répondit avec une certaine colère dans la voix

"Est ce vous qui êtes marqué à vie à cause d'une stupide curiosité sur une science à laquelle vous ne portiez aucun intêret ? Est ce vous qui oubliez votre vie par parcelles à cause d'un stupide sort qui aurait pu vous coûter la vie ?"

Elle était maintenant en larmes, prenant à peine le temps de respirer

"Est ce vous qui avez été considéré comme le paria de la famille à cause du peu d'intêrêt que vous manifestiez pour la magie ? Oui j'ai besoin d'aide, mais malheureusement personne ne peut me rapporter mes souvenirs, merçi de votre proposition !"

La jeune fille se leva de table, ne prenant même pas le temps de finir son thé, oubliant même la bague qu'elle avait trouvé à la patte de sa corneille lorsqu'on lui avait offert

"Finissez le si ça vous amuse !"

Grogna t'elle, commençant à marcher vers la sortie

*Je crois que j'ai vraiment besoin de calmants...*

Finch poussa lentement les portes du refectoire, les larmes roulant toujours sur ses joues.

*... Ou de parler à quelqu'un*

Comme je l'ai commenté précédement...Olàlà. Olàlàlàlà. Olàlàlàlàlàlà. Evidemment, le jeune homme ignorait bien ce qui avait pu se passer pendant le moment d'absence de la jeune fille, et n'avait pu deviner que c'était des sortes de flash sur son passé qui revenaient.

Il garda le silence et son air neutre sous les colériques paroles de la jeune fille qui lui débitait d'un trait ce qu'elle ressentait à ce moment là et lui racontait presque son passé...Tiens...Quelqu'un lui racontait quelque chose. Même si c'était placé comme une aggression. Quelqu'un daignait s'adresser à lui pour lui dire quelque chose...sur lui-même. Lui racontait son histoire.

Avant qu'il ne put répondre quoi que ce soit, dire quoi que ce soit, ou au moins réagir une lichette, la jeune fille était partie en trombe, les yeux humides, des larmes coulant le long de ses joues.

Ah.

Des larmes.

Qu'est-ce que c'est que ça.

Asganthe ne pleurait jamais et n'avait jamais pleuré. Son coeur était sec et son âme morte. Aucun sentiment ne lui parvenait jamais. Mais il sentait en ce moment-là qu'il fallait qu'il la rattrappe, pour lui faire payer une aggression pareille. Car si cette jeune fille ne connaissait rien de lui, si lui-même n'avait aucun sentiment...Si, bien sûr, il en avait un...Celui de la vangeance.

Son regard caverneux balayant la table, le jeune homme aperçut la bague. Tiens.

D'un mouvement lent, il l'attrappa entre ses doigts fins et la rangea dans une poche de sa longue robe de sorcier. Il la lui donnerait en même temps que sa leçon.

Oubliant de manger, il se retourna alors et entamma sa marche funeste jusqu'à la porte, la passa, la referma. Il tourna lentement la tête sur le côté et vit que la jeune fille s'était arrêtée, contre un mur, des larmes coulant de ses joues.

Evidemment, Asganthe n'allait pas la consoler. Pas par la douceur, du moins. C'est alors qu'il l'approcha, de sa démarche lente et ténébreuse. Il se plaça devant elle. Sans bouger. Puis, afin qu'elle ne fuie pas, il étendit sa main osseuse vers la jeune fille. Sans crier gare, il la prit par le cou, la plaquant au mur, sans effort notable sur son visage. Il n'en avait pas besoin. Malgré ses membres fragiles qui semblaient pouvoir tomber en poussière, Asganthe était doté d'une force étonnante. Sans effort, il pouvait plaquer quelqu'un au mur, avec la simple paume de sa main. Là, il le faisait sans appuyer, ses serres de rapace se renfermant autour du cou de la jeune fille sans qu'elle ne puisse trop en souffrir. Ses mains étaient froides. Tout comme son visage.

Le plus neutre possible, cependant avec la froideur, et nouveauté, une sorte de colère dans sa voix, Asganthe commença à parler à la jeune fille, qui, par ce geste, était forcée de le regarder dans les yeux, ne pouvant se détacher de son éteinte. Elle devait comprendre que si elle résistait, elle pourait facilement se faire blesser.

"Finchy...Vous savez que vous n'avez pas le droit de vous adresser ainsi à un professeur ? Que dis-je. Un professeur normal serait venu vous consoler à s'excuser lamentablement...Mais ne savez-vous pas qu'il est le plus malvenu du monde de vous adresser à moi de cette manière ?"

Il haussa les sourcils, gardant son air neutre et maladif fixé sur la jeune fille, qu'il regardait toujours dans les yeux, continuant

"Certes, je n'ai pas été marqué à vie par une science dont je ne m'interesse pas, certes, je ne suis pas amnésique, fort malheureusement, certes, je n'ai pas été considéré comme un paria par la faute d'une non-considération de la magie, comme vous dites...Mais sachez, jeune fille, que vous n'avez pas à vous adresser à moi de la sorte, d'autant plus que vous ne connaissez rien de moi. Vous vous croyez la plus malheureuse, oh, vraiment. Je puis vous dire que le malheur n'est rien, car je ne le ressent même plus. Comment osez-vous pariez sur vos propres faits sans savoir ce qu'a pu vivre votre interlocuteur ? Que savez vous de mon enfance ? Que savez vous de moi ? Pensez-vous vraiment que c'est avec une joie immense que je me retrouve dans une école, avec ce poste stupide, et, qui plus est, avec une apparence telle que personne ne puis l'avoir ?"

Il rabaissa ses sourcils, disant d'une voix lente

"Je doute fort que vous soyez enclin à pouvoir vous comparer à moi, car si vous n'avez plus de passé, Finchy, vous pouvez toujours faire quelque chose de votre vie. Contrairement à moi, comme exemple, qui ait été détruit du passé, détruit du présent et condamné pour plus tard"

Il la relacha alors, restant cependant tout près d'elle, la regardant toujours dans les yeux, ajoutant

"Maintenant souvenez-vous d'une chose. Si vous avez besoin d'aide, il n'est pas impossible que quelqu'un puisse vous la procurer. Cependant, je vous demanderai de ne plus jamais vous adresser à moi comme vous avez pu le faire..."

Il plongea sa main squelettique dans une des poches de sa robe de sorcier et en sortit la bague qu'avait oublié la jeune fille sur la table. Il lui prit la main de la sienne, osseuse et glaciale, et laissa tomber l'objet à l'interieur, puis la lâchant.

Puis, un dernier coup d'oeil jeté à Finchy, il détourna la tête, même, son corps entier, et s'apprêta à partir, les yeux bas, regardant le sol, réfléchissant à quelque mélancolie...

Tout d'abord, la haine avait monté, en même temps que la colère et la frustration
La haine envers celui qui l'avait défiguré, sans doute envers la magie elle même
Puis, la tristesse avait pris le dessus.
Finch s'en voulait de ne se souvenir de rien.
Et puis, il l'avait suivi
Sans doute pas pour la consoler
Pour empirer encore plus la situation, sans doute.

Elle lui en voulait, parce qu'il avait réveillé ce qui était enfoui au fond d'un placard dans un recoin poussiéreux de son esprit... Il avait retrouvé la clé, et avait ouvert la porte
Maintenant, des bribes de souvenirs lui revenaient
Par lambeaux
Comme si on retrouvait les morceaux d'une tapisserie déchirée

Il était à ses cotés maintenant
La lutte ne servait à rien, la jeune fille l'avait compris
Lorsqu'il la plaqua au mur, elle ne résista pas.
Au moment où il parla de son apparence, elle se dit

*La dessus, c'est tout faux...*

Une certaine émotion la gagnait, au fur et à mesure qu'il lui parlait
L'impression d'être comprise
De ne plus être si seule que ce qu'elle avait imaginé
Puis il la lacha, et tout s'arrêta
Alors, l'enfant fit quelque chose qu'aucun autre élève n'aurait fait
Elle attrapa la main décharnée d'Asganthe
Et dit lentement, d'une voix émue, reconnaissante

"Peut être que nous nous ressemblons un peu"

Finch s'arrêta quelques secondes, et continua

"Peut être avons nous tous deux besoin de parler à quelqu'un d'autre"

Puis, elle le lacha et se dirigea vers son dortoir
Seul le sommeil peut calmer la fatigue...

L'homme, alors qu'il avait tourné le dos à la jeune fille, prêt à repartir vers quelconque endroit, cela lui était égal, même s'il ne mangeait pas, sentit alors quelque chose dans sa main...

Qu'était-ce...

Une châleur...

Incompréhensible...

A moins que...

Une main ?

Oui, c'était bien la main de Finch qui avait prit la sienne, alors que, d'une voix faible et émue, remplie de reconnaissance dont jamais Asganthe n'avait eu affaire, elle lui dit que, sans doutes, il se ressemblaient.

Asganthe ne se retourna pas. Il ne prit pas la peine de lui lançer un sauvage et froid "lâchez moi" car il n'en éprouvait pas l'envie, étrangement. Il se contenta...d'écouter. Les yeux bas...Presque fermés, alors que l'enfant continuait...

Peut-être...
Avons-nous...
Tous deux...
Besoin...
De parler...
A quelqu'un...
D'autre...

Nous...
Tous deux...
Un besoin...
Parler ?
Quelqu'un d'autre...

Un instant, Asganthe put croire qu'il avait un coeur, une once d'émotion dans son corps si froid, dans sa tête sans âme, dans son esprit éteint...

Que dire. Que répondre.
Cette fois, il était touché. Vampire ayant reçu le pieu, Loup-Garou ayant reçu la balle, Oisillon ayant reçu quelque fatal coup, Machine ayant reçu quelque mauvais arrêt...

Quelqu'un, dans ce monde, sur cette terre
L'avait évoqué en même temps que lui.
Quelqu'un, ici bas, avait pensé à lui.
Chose étrange, qui jamais n'était arrivée, et qui le troubla au plus haut point. Il n'ajouta rien.

Puis, alors que ces quelques secondes semblaient, pour le professeur, avoir duré une éternité, il revint au "monde réel" par le chaud de la main de Finch qui se détachait de la sienne, Asganthe retrouvant le froid qu'il avait toujours eu, le froid seul, sans compensations. Quand il se retourna, fidèle à lui même, dans sa lenteur de croque-mort, ses yeux caverneux se posèrent dans le vide. Finch n'était plus là.

Regardant autour de lui, les sourcils, étrangement, légèrement froncés, il remarqua, au loin, plus haut dans les escaliers, la silhouette d'une jeune fille partant vers son dortoir...

Avançant de son pas funeste vers les marches, le jeune homme s'y laissa asseoir pour la première fois de sa vie...Son visage à présent recouvert de ses grandes mains squelettiques, il ferma les yeux, laissant échapper un léger

"Denfélis..."

[TOPIC TERMINE]

» *Goodbye Philadelphia* [Asganichou]

*At the mad tea party* [PV Asganichou]

At the mad tea party [PV Asganichou]